Résumé
|
Depuis
15 ans, les communications à 60 GHz sont un sujet actif de
recherche. En effet,
cette bande est mondialement libre avec plus de 9 GHz de bande passante
en
Europe et 7 GHz aux Etats-Unis et au Japon. De plus, à 60 GHz,
la longueur
d’onde est réduite (5 mm)
et l’atténuation en espace libre très importante. Pour
toutes ces raisons, des
communications sécurisées et rapidement
réutilisables de débits de plus de 1
Gb/s sont possibles pour des distances limitées, c’est à
dire à la taille d’une
pièce. Plusieurs standards ont été validés. Des puces toutes intégrées
en
silicium respectant ces standards sont maintenant disponibles. On peut
donc
dire que le marché des communications à 60 GHz est
très proche d’émerger. Parmi
les modèles d’usages, on peut distinguer deux grandes
catégories : les
communications à courte portée et en ligne directe (de 1
à 3 mètres) et les communications
à moyenne portée avec possible obstruction de la ligne
directe (jusqu’à 10
mètres).
Des bilans de
liaisons ont montrés qu’une solution avec une seule antenne de
plus de 5 dBi de
gain dans le premier cas était nécessaire, et qu’une
solution avec un réseau
d’antennes de plus de 10 dBi de gain était possible dans le
second cas.
L’utilisation de réseaux d’antennes permet d’augmenter le gain
en focalisant le
rayonnement dans une direction. Il est donc important d’accompagner ce
réseau d’un
moyen pour dépointer le faisceau en fonction de la position de
la réception.
Cette thèse porte sur le développement de solutions
antennaires à adopter dans
ces différents cas et sur la caractérisation d’antennes
millimétriques.
|