Résumé
|
Face
à la
demande croissante de débits de données de plus en plus
élevées, une des
principales solutions proposées par la 5G est de densifier le
réseau en y
intégrant notamment de nouvelles « Small
cells ». La réorganisation
de l’architecture du réseau mobile pour s’adapter à
l’intégration poussée de
ces Small cells, fait naître la problématique de la
connexion backhaul entre
les stations de bases desservant les Small cells et le cœur de
réseau. Ainsi,
des liaisons backhaul de plusieurs Gb/s de données sont
nécessaires pour
pouvoir assurer un débit de données d’au moins 100Mb/s
à l’utilisateur qui est
l’un des objectifs fixés pour la 5G. Les solutions de connexion
backhaul sans
fils ont un avantage indiscutable face aux coûts de
déploiements de fibres
optiques qui sont très élevés. Pour augmenter la
capacité spectrale des
liaisons sans fils, l’utilisation des fréquences
millimétriques au-delà de 6
GHz caractérisées par des larges bandes passantes sera
prochainement discutée
pour la 5G durant le World Radiocommunication Conference 2019. Parmi
ces
fréquences, les bandes V (57-66GHz) et E (71-76 GHz et 81-86
GHz) ont un
intérêt indéniable grâce aux larges bandes
passantes disponibles ainsi qu’aux
conditions de licenciement peu exigeantes. Les travaux
développés dans cette
thèse consistent à concevoir des antennes directives
à large bande passante
permettant d’établir les liens backhaul point-à-point
sans fils (LoS). En
exploitant les technologies de fabrications à faibles coût
telles que
l’impression 3D et Printed Circuit Board (PCB) sur des substrats FR4,
la
conception de deux types d’antenne directives a été
étudiée à savoir des
antennes lentilles et des antennes réseaux.
|